Transforme tes faiblesses en forces pour avoir un personal branding puissant
Mais aussi pour prendre confiance en toi et tes capacités — épisode 105 💪🏻
Hello c’est Cadot 🎁,
J’espère que tu vas bien cette semaine !
Je te mets une photo souvenir du soleil de Miami, mais je te rassure : je suis sous la grisaille parisienne moi aussi 😅
Cette semaine, on va prendre un peu le pouvoir. Surtout dans ta communication.
Parce que quand je parle avec des entrepreneurs, des homologues, des prospects, des clients… ça m’arrive souvent d’entendre « oui mais moi, je ne suis pas… » ou « enfin, à la différence de mes concurrents, moi je n’ai pas les diplômes ». Et je trouve ça très dommage.
On est nos propres bourreaux : on s’autoflagelle, on pointe nos faiblesses en premier alors que dans le business, ça nous dessert… Et que dans le business, tout est une question de posture.
Pour un personal branding puissant, tu dois assumer tes faiblesses… Mais aussi les transformer en forces.
Tout le monde se compare, tout le monde a des faiblesses
Si tu dois te rappeler d’une chose primordiale, c’est que tout le monde se compare et tout le monde des faiblesses.
Mais parmi ces personnes là, tu as une découpe entre deux catégories : ceux qui s’auto-flagellent face à leurs faiblesses et ceux qui décident de composer avec, voire de les transformer en force de temps en temps… Ou au moins s’en servir comme apprentissage.
Si ça peut te rassurer, sache que même les gens que tu admires se comparent, complexent. N’oublie jamais en revanche qu’on compare toujours notre intérieur avec l’extérieur des autres : on pense que tout est facile pour les autres et difficile pour nous… Alors que généralement, ce n’est pas le cas.
🎁 Le conseil Cadot : Beaucoup vont te dire qu’il ne faut pas se comparer, et en soi, je suis d’accord… Mais c’est bien plus facile à dire qu’à faire. Donc plutôt que de te flageller parce que tu te compares, dis-toi que c’est humain.
Comment faire de tes faiblesses des forces dans ton personal branding ?
Et d’ailleurs, ça ne sera pas bon que pour servir ton personal branding, mais aussi pour prendre confiance en toi.
Il y a une phrase que je répète souvent : on a les qualités de nos défauts et les défauts de nos qualités.
Donc tu dois comprendre que derrière chacune de tes faiblesses se cache une force que tu peux mettre en avant. Et on va le faire ensemble.
1. Identifie tes faiblesses
Pour que tu puisses comprendre comment faire, voici certaines de mes faiblesses :
J’ai tendance à m’éparpiller : je commence une tâche, puis une autre tâche.
Je fais les choses souvent trop vite : je parle trop vite, je fais les choses parfois trop vite.
Je n’ai pas de diplôme en communication, encore moins un diplôme d’une grande école.
2. Trouve la force corrélée à ta faiblesse
Et rien à voir avec La Force dans Star Wars. Mais tu vois, dans les 3 faiblesses citées ci-dessus, on pourrait dire que les forces — qui vont donc se placer de l’autre côté du miroir :
La tendance à s’éparpiller fait que j’arrive à switcher facilement d’une tâche à l’autre.
Faire les choses trop vite permet qu’elles soient faites rapidement, donc pas de temps de travail à rallonge pour chaque tâche.
Ne pas avoir de diplôme en com’ ou d’une grande école me permet d’avoir construit ma carrière en autodidacte complet, donc je suis très débrouillarde et n’ai pas peur de sortir de ma zone de confort.
3. Utilise-la dans ta communication
Pas besoin de faire des posts sur à quel point tu es génial, l’idée n’est pas de tomber dans le personal bragging. Mais une fois que tu as ta liste de forces tirées de tes faiblesses, sers t’en pour faire des contenus sur :
D’où elles viennent, pourquoi tu as ces faiblesses ? Transforme-les en récits introspectifs pour inspirer les autres ou montrer ta croissance personnelle.
Utilise tes faiblesses comme des récits de détermination, de résilience. Par exemple, montre comment tu es passé de quelqu’un de super timide à quelqu’un qui fait des présentations devant des dizaines de personnes.
Sers-toi de tes faiblesses pour connecter avec ton audience : demande ce qu’ils font, eux, pour vaincre leur timidité.
Montre les étapes que tu passes, peu à peu, afin de travailler sur ta manière de devenir une meilleure personne ou en tous cas de te sentir mieux. En gros, fais du « build in public » autour de tes faiblesses.
🎁 Le conseil Cadot : La vulnérabilité, ce n’est pas une faiblesse, c’est une force. Montrer que tu n’es pas parfait, dans cette ère de réseaux sociaux où tout le monde est dans la course à “qui est le meilleur”, ce sera un vrai élément différenciant.
Tout part de toi, ce que pensent les autres de toi ne fait pas exception
C’est très important que tu en prennes conscience. Je vais te donner un exemple très concret.
J’avais eu un client au téléphone qui m’avait dit « mais tu sais moi Juliette je sais pas si on va me prendre au sérieux, car j’ai pas les diplômes requis dans le domaine dans lequel je veux évoluer ». Et il était pas parti pour faire médecine, mais bien dans le commercial.
Je lui ai dit « tu sais, j’ai aucun diplôme en communication ou en marketing. Ma plus haute graduation est un niveau licence, là où certains de mes concurrents ont des doubles masters sortis de HEC ou la Sorbonne. Pourtant, c’est avec moi que tu bosses ». Et c’est là où est la clé : les gens penseront que ta faiblesse en est une si tu la présente comme telle.
Si je passais mon temps à m’excuser de pas avoir de diplôme, on me ferait beaucoup moins confiance et surtout on verrait ça comme un problème. Alors que comme je le présente de la manière suivante : « j’ai pas de diplôme et franchement ça m’a jamais empêchée », c’est un non sujet pour tout le monde.
🎁 Le conseil Cadot : si ça te paralyse beaucoup, c’est peut-être l’occasion de creuser un peu plus tout ce qui fait que tu te présentes ainsi, et donc ton estime de toi. Un coach ou un psychologue peuvent t’aider à te sentir mieux et à mieux t’accepter.
La question de la semaine 🧐
« C'est quoi pour toi la première chose pour éviter qu'on s'autoflagelle ? ».
— Anne-Laure Chaussé, sous mon post LinkedIn d’hier.
Justement comprendre d’où ça peut bien provenir. Car si tu ignores la racine du mal et que tu la mets sous le tapis, ça ressortira forcément. Donc toujours commencer par un moment d’introspection, voire une psychothérapie.
Et ensuite, dès que tu as des pensées négatives, demande-toi « est-ce que je serais capable de dire des choses aussi méchantes à mon/ma meilleur-e ami-e ? » Généralement, la réponse est non… Donc tu dois te traiter comme ton meilleur ami.
Tu as envie de me poser une question ?
Fais-le en commentaire de ce post ou envoie-moi un message (LinkedIn, Instagram, pigeon voyageur…) !
A la semaine prochaine,
Juliette 🎁.