Le coût de l'inaction : pourquoi tu dois oser ouvrir la porte
Et désobéir à ceux qui te disent que tu ne peux pas y entrer — Épisode 76 🚪
Hello c’est Cadot 🎁,
Comment tu vas ? Ta semaine s’est bien passé ? Tu fais le pont ? Tu trouves que je pose trop de questions ?
Petite photo extraite de l’épisode du podcast « H24 » par Dimby Rakotomalala, ça sort bientôt :)
Cette semaine on aborde à nouveau un sujet « mindset » mais on va parler de quelque chose qui m’a été inspiré par l’écoute d’un podcast sur l’oeuvre de Kafka.
👉🏻 Le coût de l’inaction.
Alors t’en fais pas, on va pas disserter sur du Kafka (je ne m’y connais pas assez en plus), mais on va parler de ce qu’on peut perdre, ou au mieux, ne pas gagner quand on choisit de ne rien faire.
Avant qu’on commence, sache que tu peux…
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Tu dois oser ouvrir la porte
Dans le podcast « Avec Philosophie » sur l’oeuvre Kafkaïenne que j’ai écouté il y a peu, la présentatrice parle à un moment de ce passage très fort du Procès (que je te conseille vivement de lire).
👉🏻 Un homme (appelé l’homme de la campagne) a passé sa vie à attendre devant une porte, surveillée par un gardien. Il passe des décénnies à lui demander de passer, ce à quoi le gardien lui répond à chaque fois « tu pourras passer, mais pas maintenant ». Cela durera toute la vie de l’homme. Tous les jours, il revient, demande la permission. Tous les jours, il obtient la même réponse. Alors tous les jours, il attend.
Il attendra donc toute sa vie, en vain, car il n’ose pas forcer le passage, alors que la porte est ouverte.
Alors qu’il n’y avait que lui qui pouvait la franchir, alors qu’elle n’était faite pour personne d’autre que lui. C’est ce que lui dit le gardien, quand, dans un dernier souffle, l’homme de la campagne lui demande s’il aurait pu passer.
Tout ça nous amène à mon parallèle : si tu veux décrocher des opportunités dans ta vie professionnelle, tu dois savoir désobéir de temps en temps, et tu dois oser ouvrir la porte.
Parce que si tu attends qu’on l’ouvre pour toi… Tu pourrais mourir sans jamais savoir ce qu’il y a derrière.
L’inaction a un prix
Si la zone de confort porte ce nom, c’est bien parce qu’elle est confortable. Mais ce dont on ne se rend pas compte, c’est que comme tout choix, le confort de l’inaction a un prix.
Parce que ne rien faire, c’est tout même faire un choix : je choisis de rester là où je suis, je choisis de rester dans ma zone de confort.
A chaque fois que tu décides de ne pas lancer ce nouveau produit, de ne pas lancer ta stratégie de personal branding, de ne pas te former à cette nouvelle compétence, tu fais le choix de potentiellement stagner.
Et en entrepreneuriat, en communication, stagner, c’est reculer.
Car si toi tu n’avances pas, t’es sûr-e que certains de tes concurrents, eux, avanceront.
Donc c’est là où ton inaction a un prix : tu choisis de ne rien faire, et donc ça te fait perdre potentiellement des deals, des parts de marché, une autorité sur ton secteur…
Rappelle-toi que ce n’est pas aux autres de te faire une place.
Si tu ne la prends pas, c’est à toi et toi seul que tu pourras en vouloir, car tu es le seul maître à bord pour piloter ta vie.
Attendre sans cesse après les autres n’est pas sain et n’a aucun avenir.
🎁 Le conseil Cadot : Si t’es bloqué dans ta zone de confort, identifie ce qui te bloque : est-ce que c’est la peur du regard des autres ? Est-ce que c’est le manque de temps ? Ca te permettra de voir comment en sortir, justement.
Préfère demander pardon que demander la permission
Ce que nous enseigne ce passage du Procès de Kafka, c’est que non seulement il faut oser ouvrir la porte, mais il faut aussi oser désobéir.
J’ai de la chance, personnellement, je n’ai jamais eu le syndome de la bonne élève. J’ai jamais eu peur de désobéir, notamment parce que j’ai toujours eu l’âme mi-« de toute manière, je fais ce que je veux » mi-je-m’en-foutiste.
Mais je sais bien que beaucoup ont ce syndrome du ou de la bon-ne élève, et sont moins enclins à oser.
Si c’est ton cas, c’est quelque chose que tu dois intégrer : parfois, il vaut mieux demander « pardon » que demander la permission.
En gros, quand il s’agit d’entrepreneuriat et de communication, c’est mieux de suivre ton instinct que de demander aux autres ce qu’ils en pensent.
👉🏻 Si j’avais écouté certains de mes proches, je ne me serai jamais lancée dans l’entrepreneuriat.
👉🏻 Si j’avais écouté certaines personnes, je n’aurais jamais transformé cette micro en agence.
👉🏻 Si j’avais écouté cet ancien collaborateur, j’aurais arrêté de posté sur LinkedIn au bout de 3 semaines.
👉🏻 Si j’avais écouté certains conseils, je ne serais pas en train de recruter en ce moment.
👉🏻 Si j’écoutais mes haters, j’arrêterai de prendre la parole en tant que femme, car les femmes, ça sait pas faire de business.
👉🏻 Si j’avais écouté certains gourous de LinkedIn, je n’aurais pas participé à un appel d’offre et présenté le plus gros budget de l’histoire de ma carrière lundi.
En gros : c’est bien de demander des conseils, mais c’est OK de pas les écouter si tu sens que tu es sur la bonne voie, malgré les avis divergents.
🎁 Le conseil Cadot : La désobéissance c’est pas qu’envers tes parents, tes profs ou ton boss. C’est aussi contre les clichés. La désobéissance, c’est pas une action isolée, c’est un état d’esprit, c’est la liberté de s’en foutre.
Comment passer de l’inaction à l’action ?
Généralement, quand on reste dans cet état d’inaction, c’est dû à deux grandes peurs :
Le malaise face à l’incertitude.
La peur de l’échec.
Si tu as besoin de te motiver, le meilleur conseil que je puisse te donner c’est de te dire que l’action c’est le meilleur pas vers le progrès.
Tu peux lire tout ce que tu veux comme bouquin sur « Comment faire de la guitare », regarder des tutos YouTube « La Guitare pour les nuls » et jouer à Guitar Hero… Tant que tu prendras pas une guitare pour en jouer, tu sauras pas en jouer.
Au départ ce sera pas ouf, mais à force de te confronter aux cordes, aux accords et au son, tu trouveras comment en faire, et surtout comment kiffer en en faisant.
Donc t’as pas le choix : soit tu choisis que ce malaise et cette peur deviennent des moteurs, soit tu choisis qu’ils soient des inhibiteurs.
Choisir, c’est renoncer
Mon adage préféré.
Soit tu choisis de passer à l’action, et c’est pas parfait, et tu peux te planter, mais au moins tu sauras ce qu’il y a derrière la porte.
Soit tu choisis de ne rien faire, comme l’homme de la campagne dans Le Procès. Et tu ne sauras jamais, de toute ta vie, ce qu’il y avait derrière la porte.
C’est la voie royale vers le regret.
🎁 Le conseil Cadot : Mieux vaut fait que parfait. Te lancer ne t’empêche pas de t’améliorer en route. C’est d’ailleurs la meilleure manière de s’améliorer.
La question de la semaine 🧐
« Quels sont tes conseils pour quelqu’un qui a peur d’oser, mais qui a envie ? ».
— Une personne de ma communauté Instagram, en message privé.
D’y aller petit à petit.
C’est bien d’avoir de grandes ambitions, mais te placer des objectifs trop haut dès le départ risque plus de te tétaniser que de te booster, surtout si tu es du genre à ne pas beaucoup oser.
Donc fixe-toi des petits défis, qui te permettront de t’aider à être plus à l’aise dans des situations qui étaient jusque-là inconfortable pour toi.
Tu as envie de me poser une question ?
Fais-le en commentaire de ce post ou envoie moi un message (LinkedIn, Instagram, pigeon voyageur…) !
Un grand merci à Tiime, mon sponsor, qui soutient cette édition.
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A la semaine prochaine,
Juliette 🎁.
Guitar Hero, un des meilleurs jeux ever 😄
Hello Juliette ! Quel type de personne recrutes-tu en ce moment ?