J'arrĂȘte une partie de mon activitĂ©
Et c'est pas celle que tu crois â Ă©pisode 136 đ€
Hello câest Cadot đ,
Comment tu vas aujourdâhui ?
Moi ça va ! Encore mieux depuis que jâai rĂ©ellement pris cette dĂ©cision. Je me sens plus alignĂ©e.
Cette semaine, je vais tâexpliquer pourquoi jâai dĂ©cidĂ© dâarrĂȘter une partie de mon activitĂ©. Alors quâelle me rapportait de lâargent et quâelle fait partie dâun marchĂ© plus que porteur.
AprĂšs avoir hĂ©sitĂ© quelques temps, jâai Ă©coutĂ© mon instinct et surtout mes propres actes manquĂ©s pour vraiment prendre cette dĂ©cision⊠Et on verra si câest dĂ©finitif our momentanĂ©.
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JâarrĂȘte lâinfluence⊠En tant quâinfluenceuse
Alors que les chiffres ont montrĂ© que le marketing dâinfluence dĂ©passait le marketing « classique » et sâĂ©valuait en 2024 Ă 24 milliards de dollars, je dĂ©cide de laisser tomber cette casquette de mon activitĂ©. Sans regret.
Mon rapport avec les campagnes dâinfluence
Si jâai menĂ©/pilotĂ©/conceptualisĂ© de nombreuses campagnes dâinfluence pour des marques comme Nuxe, Orange, IKEA, Tiime, Swapn ou MAISON A, et ce avant mĂȘme de monter lâagence. Jâen menais dĂ©jĂ en freelance en 2021. Et donc, du cĂŽtĂ© coulisses.
Puis depuis que je me suis lancĂ©e sur LinkedIn en 2022, jâai Ă©tĂ© moi aussi du cĂŽtĂ© des influenceurs.
Mais aujourdâhui, ce que jâarrĂȘte, câest le fait dâĂȘtre devant, sur la scĂšne. Car pour le coup, vendre mes services en tant quâinfluenceuse, ça mâest arrivĂ© un peu par hasard. Jâai commencĂ© Ă crĂ©er du contenu sur LinkedIn pour trouver des clients, jamais pour autre chose. Ni pour la fame, encore moins pour les collabs.
Comme ça a bien fonctionnĂ© et que ça mâa permis de lancer lâagence, je me suis exportĂ©e ensuite en newsletter, sur Instagram, sur YouTube, sur TikTok.
Mais pareil : je ne lâai jamais fait en projetant de faire des campagnes dâinfluence. Sauf quâĂ force dâavoir de la visibilitĂ©, diffĂ©rentes marques mâont proposĂ© des partenariats.
Et comme je savais quâon peut faire de lâinfluence de maniĂšre Ă©thique, sans arnaquer les gens, jâai acceptĂ© des collaborations intĂ©ressantes, pour des marques qui, je le sais, pouvaient ĂȘtre intĂ©ressants pour ma communautĂ©.
Jâai eu de trĂšs belles collaborations, je nâai jamais hĂ©sitĂ© Ă en refuser certaines et surtout : je ne regrette rien du tout.
Mais jâai quand mĂȘme dĂ©cidĂ© dâarrĂȘter
Alors tu te diras peut-ĂȘtre que je suis stupide, alors que le marchĂ© est en pleine expansion et que ça fonctionne, de ne plus vouloir « monĂ©tiser mes audiences ».
Mais justement, je me sens encore plus alignĂ©e dans mon business et dans mes offres depuis que jâai pris cette dĂ©cision.
Les raisons qui me poussent Ă arrĂȘter lâinfluence
Plusieurs raisons mâont poussĂ©e Ă la prendre :
1. Jâai moins de motivation Ă crĂ©er du contenu
Je le remarque depuis quelques mois, que ce soit sur mon Insta, LinkedIn, TikTok, etc. : la création de contenus me gonfle un peu.
Je continue, parce quâil est hors de question de donner un coup de pied dans ce que jâai construis depuis 3 ans sur LinkedIn et 2 sur Instagram et TikTok, mais je lĂšve le pied. Et Ă©videmment, ce manque dâentrain va se voir⊠Et sera dĂ©ceptif pour les marques qui me feront confiance.
Enfin, le truc dans lâinfluence, câest que ça impose tout de mĂȘme une grosse prĂ©sence pour justifier tes prix via tes statistiques. Ce qui mâamĂšne Ă mon point 2.
2. Je nâai plus envie de courir aprĂšs les stats
Quand tu vends tes services en tant quâinfluenceur, tu cours forcĂ©ment aprĂšs les stats. Et je vais te faire une confidence : depuis quelques temps, mes stats ont baissĂ© sur les rĂ©seaux.
Et tu sais quoi ? Je mâen porte bien mieux. Je suis plus alignĂ©e en mâeffaçant un peu plus. Donc encore une fois, je ne stoppe pas tout car ce serait bĂȘte de gĂącher tout ce qui a Ă©tĂ© construit⊠Mais avoir moins de visibilitĂ© me va trĂšs bien aujourdâhui.
3. Ce nâest pas mon mĂ©tier
La crĂ©ation de contenu, lâinfluence, câest trĂšs chronophage. Et lâinfluence, câest assez lucratif. Donc le truc, câest que tu peux vite tomber dedans et ne passer ton temps Ă ne faire plus que ça.
Et câest un vrai mĂ©tier, mĂȘme si beaucoup de dĂ©tracteurs veulent faire croire le contraire. Ce nâest pas le mĂ©tier le plus pĂ©nible, mais câest un boulot Ă part entiĂšre. Or, câest pas le mien et jâai pas envie que ça le soit.
Donc autant arrĂȘter avant de vraiment en avoir marre, pour finir sur une bonne note, avant quâelle ne soit amĂšre.
4. Je ne suis plus alignĂ©e avec lâimage que ça renvoie
On aura beau dire ce que lâon veut, dans ce pays, on te mets dans des cases.
Et quitte Ă choisir une case, je prĂ©fĂšre ĂȘtre une cheffe dâentreprise qui a de lâinfluence, plutĂŽt quâune influenceuse qui a une entreprise.
5. Je mâefface petit Ă petit pour laisser place Ă mes Ă©quipes
Tout ça est une suite logique. Jâai utilisĂ© mes rĂ©seaux pour monter lâagence. Maintenant que câest fait, je veux mâeffacer petit Ă petit pour laisser de plus en plus de place Ă mes Ă©quipes.
Câest dĂ©jĂ le cas sur YouTube, et ça va arriver trĂšs fort sur Instagram rapidement.
6. Mes tripes me disent de le faire
Tout simplement. Et je lâai vu rĂ©cemment avec un signal fort : jâavais une opportunitĂ© avec une super marque.
Moi qui adore faire des propositions commerciale (on se refait pas), pour celle-ci, jâai fait que repousser et repousser la tĂąche. Ces âoublisâ, câĂ©tait clairement un acte manquĂ©. Ăa a Ă©tĂ© mon dĂ©clic final de mâĂ©couter.
7. Focus, focus, focus
Ce qui me passionne, câest dĂ©velopper mon agence. Ce nâest pas de dĂ©velopper mon image. Je dĂ©veloppe mon image car ça me sert pour dĂ©velopper mon agence. Le reste, je mâen tamponne.
Donc au lieu de me disperser en faisant un peu dâinfluence ça et lĂ , je me focus sur ce qui mâimporte vraiment : cette p*tain de boĂźte, la mienne.
Ce que je continue dans mon business
Cela ne veut pas dire que jâarrĂȘte toute influence, dĂ©jĂ , je vais Ă©videmment honorer les contrats en cours et/ou que jâai signĂ© avant de prendre cette dĂ©cision.
Aussi, je mâempĂȘcherai pas de temps en temps de promouvoir de maniĂšre gratuite des produits ou services proposĂ©s par des amis et que je sais qualitatifs.
Enfin, je bascule dĂ©finitivement de lâautre cĂŽtĂ© :
On continue Ă gĂ©rer des campagnes dâinfluence pour les clients qui nous le demanderont, sĂ©lectionner les profils, crĂ©er les concepts diffĂ©renciants⊠Mais je ne serai plus juge et partie en Ă©tant moi aussi dans le lot des influenceurs qui portent le projet.
On continue Ă aider des entrepreneurs Ă dĂ©velopper leur audience pour eux, la monĂ©tiser⊠Et on les aide mĂȘme Ă trouver des sponsors.
Mais je ne ferai plus la femme sandwich pour une autre entreprise⊠Que la mienne.
(En tous cas, pour lâinstant !)
La question de la semaine đ§
« Est-ce que l'influence c'est de la manipulation ou une relation particuliÚre avec les abonnés ? »
â Badreddine, sous mon post dâhier.
Reposons les bases : le marketing est basĂ© sur la psychologie humaine. Câest savoir comment on fonctionne, sur quoi appuyer, quâaller faire ressentir⊠Pour mieux nous vendre.
Donc si on prend tout ça, eh bien le marketing en lui-mĂȘme est dĂ©jĂ de la manipulation, soyons honnĂȘtes.
De ce fait, quand il sâagit de crĂ©ateurs peu scrupuleux, lâinfluence, câest de la manipulation. Pour dâautres, plus sincĂšres, câest une relation particuliĂšre avec leur communauté⊠Mais tout comme lâest toute action de marketing, finalement.
Grand pouvoir, grandes responsabilitĂ©s. Certains sâen servent bien, dâautres moins. La vie est ainsi faite.
Ă la semaine prochaine,
Juliette đ.
Etre au clair avec les objectifs de la marque et les nĂŽtres
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