Il faut arrêter d'avoir honte de l'échec
Que celui qui n'a jamais échoué nous jette la première bière - Épisode 58
Salut mon sapin illuminé de Noël 🎄,
Comment tu vas ? Le temps est froid mais la vie est belle ?
Une petite photo ambiance fêtes de fin d’année, signée la merveilleuse Amélie Marzouk.
En cette dernière ligne droite avant Noël, j’ai décide de te faire un petit Cadot, enfin nous faire un petit Cadot, en démystifiant un truc dont beaucoup ont honte.
Alors que ça arrive à absolument tout le monde.
👉🏻 Tu le sais, je parle du fait d’échouer.
T’es prêt à prendre quelques claques ? C’est parti.
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Il nous reste une toute dernière place, fonce !
Absolument tout le monde connaît des échecs
Que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle, s’il te plaît, cite-moi une personne qui n’a pas connu d’échec.
Tu n’y arriveras pas, parce que 100% des humains ont connu un échec un jour.
Ça peut être un échec entrepreneurial, un échec dans sa vie amoureuse, une amitié qui se termine mal, un projet immobilier qui tombe à l’eau, se faire virer de son entreprise, etc.
Des échecs, tu en as essuyé, et tu en essuieras encore dans la vie. Moi aussi. Et tes proches aussi. Et les personnes que t’admires aussi.
Pourtant, l’échec est encore extrêmement tabou en France
Il y a quelques temps, un concurrent m’a harcelée sur Instagram et sur TikTok car selon lui, je n’avais aucun conseil à donner en entrepreneuriat…
Parce que j’ai radié ma microentreprise en octobre 2022.
Et que selon lui c’est un échec (alors que c’était pour monter mon agence, mais bon, ça il l’a occulté volontairement tu t’en doutes) et que donc quand on a échoué… On n’a pas le droit de prendre la parole.
En gros, il a essayé de me descendre publiquement car j’aurais échoué (selon lui).
Même si on est d’accord qu’il a clairement utilisé n’importe quel prétexte pour essayer de me décrédibiliser par peur de la concurrence, ça prouve une chose : l’échec est encore bien trop tabou en France.
Ici, quand tu échoues, tu dois avoir honte, tu dois te cacher, tu ne dois plus rien faire de ta vie.
Alors que dans la mentalité américaine (et pourtant je suis loin d’être la première fan de cette mentalité), l’échec est non pas une honte. Mais une expérience.
Même, les américains voient généralement l’échec d’un très bon œil, car ça veut dire que la personne a la capacité d’oser, d’entreprendre, de prendre des risques et sortir de sa zone de confort.
Pourquoi il faut démystifier l’échec
Le problème avec ce genre comportement comme on a en France, c’est que ça nourrit un cercle vicieux.
👉🏻 On fait de l’échec quelque chose de honteux,
👉🏻 On se moque de ceux qui échouent,
👉🏻 On n’a pas envie que les autres se moquent de nous, donc on fait en sorte de soit cacher nos échecs, soit ne pas en essuyer.
👉🏻 On n’ose plus sortir de sa zone de confort, de peur de l’échec… Et du regard des autres.
Résultat ? Ça donne pléthore de personnes frustrées, attristées, et certaines deviennent même aigries et se mettent à être encore plus mauvaises avec les autres.
Donc démystifier l’échec devient urgentissime.
J’ai vécu pas mal d’échecs dans ma vie, et ça fait pas de moi quelqu’un de moins bien
Je peux pas te dire qu’il faut démystifier l’échec et pas te partager une partie de ceux que j’ai vécus :
J’ai fait 1 an de droit avant d’arrêter parce que j’avais pas du tout la logique droit.
J’ai été payée 3 ans au SMIC par peur de demander une augmentation.
Je me suis fait virer de l’agence dans laquelle je travaillais, du jour au lendemain.
Quand je me suis lancée en indépendance, j’ai flippé et j’ai pris un CDD pendant 6 mois.
CDD qui devait aboutir à un CDI normalement, mais qu’on ne m’a pas proposé, tellement j’étais pas dedans (spoiler : j’avais qu’une envie, vraiment faire vivre ma microentreprise).
Je me suis associée dans uns start-up dans la foodtech, l’application n’est jamais sortie, mais moi je suis sortie du projet.
J’ai eu un podcast pendant 2 ans et demi et je l’ai arrêté.
La première mission que j’ai décrochée grâce à ma création de contenus sur LinkedIn s’est mal terminée.
Et ça, c’est sans compter tous les échecs dans la vie perso, qu’elle soit amoureuse, amicale, familiale ou même sportive.
Tu sais quoi ? Il n’y a pas une seule chose dans cette liste de laquelle j’ai honte. Aucune.
Parce que l’échec c’est pas grave, et tout le monde en vit.
Si tu n’en vis pas, c’est que tu ne fais rien.
Et je préfère vivre des échecs et qu’on se moque de moi à ce propos.
Que de passer à côté de ma vie.
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Ça commence le 5 janvier, ça dure 6 semaines, on prend que 12 participants, et il nous reste juste 1 place !
La question de la semaine 🧐
« Comment tu fais pour gérer ce genre de personne, qui te harcèle ? ».
— Une amie, suite à mon post d’hier sur LinkedIn.
Il faut prendre conscience que quand t’es face à quelqu’un qui en arrive à harceler une personne parce qu’elle aurait soit-disant échouer (je ne dis pas que j’ai jamais échoué, attention, simplement que ce sur quoi il m’attaquait (soit que je mentais sur le fait d’avoir une entreprise) était totalement faux), tu n’es pas en face de quelqu’un que tu peux raisonner.
Tu peux lui démontrer par A+B qu’il a tort, sa seule volonté est de te décrédibiliser, quoique tu fasses, quoique tu montres.
Donc comment faire ? Tout simplement la bloquer.
Ne plus lui laisser la possibilité de te contacter, où que ce soit.
Tu as envie de me poser une question ?
Fais-le en commentaire de ce post ou envoie moi un message (LinkedIn, Instagram, pigeon voyageur…) !
A la semaine prochaine,
Juliette 🎁.
Belle édition Juliette, en effet l'échec est encore assez tabou, et pire, la perspective d'échouer empêche beaucoup de gens de prendre des risques.
« Le plus grand risque dans la vie, c'est de ne pas en prendre »
Bien sûr que je vais continuer à te suivre.
Des gens qui n’ont pas subit d’échec dans leur vie, ça n’existe pas.
Ce sont les échecs qui font avancer dans la vie. Et c’est un vieux (jeune vieux) qui vous le dit. En quarante ans de carrière, si je n’avais pas eu des échecs, je n’aurai certainement pas fait la carrière que j’ai fait….