Faire de bonnes accroches sur LinkedIn
Règles d'or, exemples, méthode... T'as tout ici - Episode 51 📝
Bonjour ma petite paillette ✨,
J’espère que tu vas bien ! Moi ça va super, je suis rentrée de vacances et même si j’ai un peu galéré avec le décalage horaire, je me remets petit à petit.
Si tu veux que tes prospects regardent comme ça tes posts LinkedIn, lis la suite.
Et cette semaine je te préviens, je suis pas là pour épiler des kiwis et je reviens en force.
On va donc parler d’un sujet toujours aussi brûlant : trouver les bonnes accroches pour tes posts LinkedIn.
Avant qu’on commence, sache que tu peux…
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Pourquoi l’accroche est si importante pour tes posts LinkedIn ?
Avant d’entrer dans la méthode, on va faire un petit point sur l’utilité de l’accroche dans ton post LinkedIn.
Et je vais décevoir les adeptes du « c’est pas la forme qui compte mais le fond » en te disant que :
👉🏻 Ton accroche, c’est 80 % de la réussite de ton post.
Parce que c’est elle qui va faire qu’on va s’arrêter sur ton post… Ou non.
Pour rappel, personne n’attend impatiemment que tu prennes la parole sur les réseaux sociaux. Tu vas passer dans le fil d’actu de ton audience par la magie du hasard algorithmique.
Et ce qui va faire qu’elle va lire ton post en le voyant passer pendant son scroll, c’est bien ton accroche, mon pote.
Elle est primordiale.
Mes règles d’or pour faire une bonne accroche sur LinkedIn
Comme c’est le nerf de la guerre, il faut savoir bien la travailler. Et comme trouver un nom, trouver un titre, etc, c’est super difficile.
Car commencer c’est toujours dur. Mais ça, t’inquiète, je vais t’aider avec ma méthode juste en dessous.
Pour l’instant, concentrons-nous sur les règles d’or.
1. Faire le plus court possible
Tu n’as que quelques secondes pour capter l’attention.
Donc si on a le temps de trier les fringues, de lancer une machine et de l’étendre entre le début et la fin de ton accroche, c’est perdu.
2. Faire le plus simple possible
Encore une fois, tu n’as que quelques secondes pour capter l’attention.
Donc si on doit se concentrer à s’en faire mal au crâne pour comprendre ce que tu veux dire, c’est perdu.
3. Pas de jargon ou de mot compliqué
N’oublie pas : tu n’as que quelques secondes pour capter l’attention. (Je le répète pour que ça entre dans ton tête)
Donc si dès le début du post tu commences déjà à exclure des gens en utilisant du jargon ou des mots difficiles, c’est perdu.
C’est non ❌ : « Si tu veux créer l’effet scrollstopper sur les réseaux, fais ça 👇🏻 »
C’est oui ✅ : « Tu veux que tes posts soient lus ? Fais ça 👇🏻 »
4. Elimine les mots en trop
Ça te permet de faire le plus court et le plus simple possible.
C’est non ❌ : « N’est-ce pas alarmant de constater que près de la moitié des salariés français estiment que leur entreprise ne prend pas suffisamment en compte la détresse psychologique au travail ? »
C’est oui ✅ : « 50 % des salariés se sentent abandonnés par leur entreprise sur le sujet de la santé mentale ».
5. Une accroche n’est pas un titre
Il ne faut pas les confondre.
Un titre, c’est pour un article de blog. Un article de blog doit faire envie, mais généralement, tu as déjà l’attention de ton audience qui fait la démarche d’aller sur ton blog consulter les articles.
Alors qu’un post LinkedIn, encore une fois, passe dans le feed de ton lecteur par hasard. C’est à toi d’aller chercher son attention.
C’est non ❌ : « L’histoire de mon passage de salarié à entrepreneur »
C’est oui ✅ : « J’ai quitté un job stable et un salaire confortable pour monter mon business. »
6. Le 70/30
Ça, c’est une règle signée Maud Alavès, la reine du personal branding.
En gros, cela veut dire que ton accroche doit contenir 70 % d’information et 30 % de mystère.
C’est-à-dire que grâce à ton accroche, on doit comprendre de quoi tu vas parler… Mais tu ne donnes pas tout, afin qu’on lise la suite.
C’est non ❌ : « Un de mes prospects m’a dit que j’étais trop chère. Ça veut dire qu’il ne comprend pas ma valeur. »
C’est oui ✅ : « Je ne négocie pas avec un prospect qui me dit que je suis trop chère. »
Ici, on sait que je vais parler de négociation, mais l’accroche retient l’attention, car elle va contre ce que l’on pense généralement, soit que toute conversation commerciale doit aboutir à de la négo.
Alors que dans l’exemple 1, je donne tout de suite le « pourquoi » je ne négocie pas, donc on perd de l’intérêt.
7. Pas de putaclic
Oui l’accroche c’est ce qui va faire qu’on va lire ton post. Mais le reste du post est ce qui va faire qu’on va liker, commenter ton post, te suivre, t’écrire pour bosser avec toi.
Donc une accroche putaclic te sert peut-être sur le coup, car ton post peut marcher, mais elle te dessert sur la suite.
Car ce genre d’accroches montre un certain amateurisme, en tout cas, ne révèle pas de finesse d’écriture. Et montre un côté « mort de faim » pas top pour ton image.
Incorporer du suspens pour faire cliquer, oui, mais tomber dans le putaclic, non.
C’est non ❌ : « J’arrête LinkedIn 😡 🤯 » (alors que tu arrêtes pas du tout LinkedIn mais que t’y as juste pensé)
C’est oui ✅ : « J’ai pensé à arrêter LinkedIn »
8. Un emoji par accroche, pas plus
Les emojis c’est cool, ça illustre, ça apporte de la fantaisie, du dynamisme, de la couleur.
Mais si tu en mets, c’est à la fin de ton accroche, pas au début. Et un seul, pas plus.
9. Montre plutôt que dire
C’est un principe marketing très simple et très connu : celui du « show, don’t tell ».
En gros, au lieu de dire ce que tu fais, montre-le. Ça permet à ton lecteur de se projeter dans ton quotidien, ton accompagnement, ton talent.
C’est non ❌ : « J’aide les entrepreneurs à développer leur chiffre d’affaires »
C’est oui ✅ : « Martin est passé de 1 000 € de CA mensuel à 10k € en 3 mois. »
10. Mets-y du tien
Ce qui fait un bon post LinkedIn, c’est une accroche qui accroche.
Ce qui fait un bon créateur sur LinkedIn, c’est qu’en une accroche, on reconnaît sa patte.
Donc développe ton propre style plutôt que de te contenter de reprendre ce qui fonctionne !
Ma méthode pour réussir mes accroches
Ce que je vais te dire ne va pas te plaire.
Je n’ai pas de « hack ultime » pour t’aider à écrire tes accroches. Je viens de te donner mes meilleurs conseils, et en les appliquant, tu pourras t’améliorer.
👉🏻 Mais rien ne remplace la pratique. Jamais.
Donc ma méthode pour réussir mes accroches elle est simple : j’écris, je lis, je rate, je recommence.
5 exemples d’accroches qui cartonnent
Cerise sur le pompon, je te file quelques accroches en exemple, de différents styles qui vont t’inspirer ou te permettre de mieux visualiser.
Je t’explique aussi pourquoi selon moi elles sont cools.
Mélissa utilise ici une citation extraite d’une conversation qu’elle a eue avec un client. C’est une très bonne idée, car c’est typiquement le genre de phrase que peuvent penser d’autres de ses prospects.
Avec son aveu, Josué capte notre attention : c’est très rare de voir des personnes avouer qu’elles ne sont pas les meilleurs sur LinkedIn. Donc on lit la suite, et on entre en empathie avec lui.
Valentine utilise ici une accroche antinomique et ça fonctionne : on veut savoir pourquoi elle n’arrive pas à décrocher alors qu’elle s’en carre.
Avec ce défi à la fois impossible et amusant, Lucas accroche notre regard. On a envie de cliquer sur « voir plus » et comprendre où il veut en venir.
Un peu d’autocongratulation. Ce genre d’accroche fonctionne car elle permet de prendre à contrepied quelque chose que pas mal de personnes pensent sur LinkedIn.
La question de la semaine 🧐
« Est-ce que tu as remarqué une baisse de ton reach car tu as moins posté pendant tes vacances ? ».
— Un client, pendant un coaching.
Oui, légèrement, mais c’est pas significatif… Ni dramatique. Quand on joue à un jeu, il faut en accepter les règles.
J’ai choisi de pas mal couper pendant mes vacances, donc j’accepte le fait que l’algorithme de LinkedIn me fasse un peu payer mon irrégularité.
Tu as envie de me poser une question ?
Fais-le en commentaire de ce post ou envoie moi un message (LinkedIn, Instagram, pigeon voyageur…) !
À la semaine prochaine,
Juliette 🎁.
Merci ! Avec les exemples c’est tellement plus parlant. Il y a plus qu’à s’entraîner 👀🙂