Ecouter son instinct, ça s'apprend
Avoir du flair, c'est essentiel dans le business — épisode 114 👃🏻
Hello c’est Cadot 🎁,
J’espère que tu vas bien et que tu passes une bonne semaine.
Mon livre est dispo depuis aujourd’hui, dans toutes les bonnes librairies ❤️
Cette semaine je t’embarque dans un truc qui peut paraître un peu mystique pour certains, mais qui pourtant est essentiel pour beaucoup d’entrepreneurs.
👉🏻 C’est de savoir écouter ton instinct.
Parce qu’avoir du flair et surtout écouter son “gut feeling” c’est essentiel quand on dirige une boîte, même si ça peut paraître totalement abstrait, voire barré.
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Tout le monde a un instinct
Et ça, ça me rappelle une conversation que j’avais eu avec une amie il y a quelques années (Bisous ma Sarah si tu passes par là), avec qui on se demandait si tout le monde avait un instinct.
Et pour moi, la réponse est sans appel : tout le monde en a un, mais ce qui fait la différence, c’est que certains apprennent à l’écouter, tandis que d’autres ne lui laissent même pas la place de s’exprimer.
Donc si tu penses que tu n’as pas d’instinct, je suis persuadée qu’en fait c’est juste que tu ne l’as pas encore suffisamment écouté pour reconnaître les moments où justement, il te fait coucou 👋🏻.
On est juste conditionnés à pas l’écouter
Mais si tu ne l’écoutes pas, c’est aussi par construction sociale : l’instinct, l’intuition, le flair, c’est quelque chose qui n’est pas concret. Et comme souvent, ce qu’on ne mesure pas, on peut avoir tendance à le réfuter, à se dire que ça tient du mysticisme, voire que c’est un truc d’illuminé.
Donc souvent, on refuse d’écouter notre instinct :
Parce qu’on a peur de se tromper. Car faire confiance à ton instinct, c’est prendre un risque. Mais même les décisions basées sur les faits ne garantissent pas le succès.
Et parce qu’on pense que c’est un truc “amateur”. Certains voient l’intuition comme un signe de manque de sérieux. Et pourtant, même des Oprah Winfrey ou des Steve Jobs avaient plusieurs fois abordé le fait que beaucoup de leurs décisions ont été prises par intuition.
Comment écouter ton instinct ?
Je suis quelqu’un d’extrêmement intuitif et à chaque fois que j’ai écouté mon instinct quand il me criait de faire ou ne pas faire quelque chose, il a toujours, je dis bien toujours eu raison.
Il n’y a pas un seul moment où je n’ai pas regretté de l’avoir écouté. En revanche, à chaque fois que je l’ai réfuté, je l’ai regretté.
Donc je vais te donner ma méthode, qui ne vaut pas parole d’Evangile, mais qui m’a permis de comprendre comment elle fonctionne, cette foutue intuition 👇🏻
1. Saisis comment ton instinct se matérialise
Pour certains, l’instinct se matérialise comme une petite voix dans leur tête qui leur dit “vas-y fonce !” ou “fais gaffe, attends un peu”. Pour d’autres, ça se matérialise physiquement, via une sensation.
Je fais partie de la seconde catégorie : je sais que mon instinct me parle quand j’ai une sensation au niveau du plexus solaire, qui va soit être de l’ordre de l’excitation (dans ce cas, c’est un message positif), soit être de l’ordre du stress (dans ce cas, c’est qu’il faut je fasse gaffe).
En comprenant comment le tiens prend la parole, tu sauras déjà quand est-ce que tu dois y prêter attention.
Le conseil Cadot 🎁 : La prochaine fois que t’es dans une situation d’échange avec quelqu’un soit à l’affût de cette voix ou de cette sensation pour mieux comprendre.
2. Prends toujours le temps de réfléchir
Autrement dit : pas de décision hâtive, car c’est comme ça qu’on fait de mauvais choix… Mais surtout, c’est le meilleur moyen pour envoyer balader ton intuition d’un revers de main.
Donc une fois que cet échange (une négociation, une proposition de projet, une opportunité) est passé, pose-toi la question : est-ce que j’ai eu une sensation/une voix qui a traduit une gêne, un inconfort pendant cette conversation ? Ou au contraire, j’étais enthousiaste ? Ou ni l’un ni l’autre ?
Dans le premier cas fuis, dans le second cas, fonce, dans le troisième cas, continue tout en réfléchissant.
Le conseil Cadot 🎁 : De toute manière, les gens qui te pressent pour prendre une décision, c’est jamais vraiment bon signe. Une vraie belle opportunité peut toujours attendre. Le « c’est maintenant ou jamais » c’est souvent une technique de vente pas très recommandable.
3. Valide tes intuitions avec des faits
On n’est pas soit complètement cartésien, soit complètement mystique. La clé ? L’équilibre, toujours ! Ton instinct ne peut pas prendre la décision à ta place, il t’indique une direction, que tu dois ensuite valider.
Corrobore ta voix ou ta sensation avec des faits. Exemple : Tu sens qu’un client pourrait être problématique ? Ne te contente pas de suivre ton ressenti. Cherche des signaux externes : son comportement avec d’autres partenaires, son respect des délais.
Le conseil Cadot 🎁 : Pose-toi la question avant de décider : Quels sont les signaux qui confirment mon intuition ? Est-ce que certains faits le contredisent ?
4. Entraine-toi à le reconnaître
Ton instinct, c’est comme un muscle. Plus tu le pratiques, plus il devient fiable. Et la clé, c’est de le suivre et d’apprendre de chaque situation.
Ce que tu peux faire :
Chaque fois que tu ressens une intuition forte, écris-la : la décision, le contexte, et le résultat.
Analyse après coup : avais-tu raison ? Si non, pourquoi ?
Le conseil Cadot 🎁 : Avec le temps, tu apprendras à reconnaître les intuitions basées sur ton expérience et celles qui viennent de la peur.
5. Accepte les erreurs
Écouter son instinct ne garantit pas toujours le succès. Mais écouter les faits non plus. Ce qui compte, c’est de comprendre pourquoi tu t’es trompé-e. Est-ce ton intuition ou une peur cachée ?
Le conseil Cadot 🎁 : Loue tes échecs et erreurs, c’est le meilleur moyen d’avancer et de savoir mieux reconnaître ton instinct.
La question de la semaine 🧐
« Est-ce qu’il y a des fois où tu n’as pas suivi ton instinct ? ».
— Une personne de mon équipe.
Bien sûr ! Plein de fois, notamment quand j’avais absolument besoin de signer un client même si je savais que c’était une galère… Eh bien je l’ai toujours regretté !
La dernière fois où ça me l’a fait très fort j’ai même dit à la cliente en question “tu sais quoi, me paye même pas ma facture, on arrête, c’est tout”, alors que j’avais commencé à bosser pour elle, tellement c’était compliqué…
Et pourtant, je l’ai senti dès le début. Mais ma peur de ne pas signer et donc de ne pas avoir l’argent a pris le dessus. C’était pas la première fois que ça arrivait, donc ça a sonné le glas de “je m’en fous j’écoute pas mon instinct”.
Depuis je préfère ne pas signer que de signer un client que je sais d’ores et déjà compliqué.
Tu as envie de me poser une question ?
Fais-le en commentaire de ce post ou envoie-moi un message (LinkedIn, Instagram, pigeon voyageur…) !
A la semaine prochaine,
Juliette 🎁.