De l'art de s'en foutre du regard des autres

Tu pourras faire ce que tu veux, tu seras toujours critiqué — Épisode 96 🤷🏻‍♀️

Hello c’est Cadot 🎁,

Tu vas bien cette semaine ?

Moi j’étais à Londres jusqu’à lundi, je reste un peu en France avant de repartir à l’étranger le 25. Oui le rythme est effréné.

Aujourd’hui on va parler de quelque chose de très important : apprendre à s’en foutre du regard des autres.

Car après près de 3 ans à poster sur LinkedIn, plus d’1 an à être exposée sur TikTok, Instagram et surtout, après m’être tapé un sacré paquet de haters dans mes divers espaces commentaires, certes, j’ai la peur dure… Mais surtout j’ai travaillé cette capacité à en avoir pas grand chose à secouer.

Et toi aussi tu peux le débloquer, si c’est quelque chose qui t’empêche d’avancer comme tu veux.

Tout le monde a peur du regard des autres

Premièrement : sache que tu n’es pas seul-e.

En tant qu’être sociaux, je ne connais pas une seule personne qui n’a pas peur de “ce que les autres vont penser/dire”. Certains sont plus touchés que d’autres, certains sont même paralysés par cette peur, mais je suis assez convaincue que personne n’est 100% à l’aise avec le regard des autres.

(Sauf peut-être le roi Philippe Katherine, notre Dyonisos-Schtroumpf-naturiste national)

Première chose à te dire quand tu te sens mal à cause des « qu’en dira-t-on », dis-toi que même la personne qui te semble avoir tant confiance en elle, qui a l’air si à l’aise a des doutes par moments, a peur d’échouer quand elle lance quelque chose de nouveau, se dit “et si on se foutait de moi”.

D’ailleurs, la peur de l’échec est souvent liée à la peur du regard des autres : on ne veut pas échouer car on ne veut pas qu’on se foute de notre tronche.

Comme tout, la peur peut être soit un élément paralysant, soit un élément moteur. La différence se fait surtout là : certains se servent de cette peur du regard des autres pour se dire “allez, je vais leur montrer”, d’autres décident de passer outre en se disant “et au pire quoi ?”… Et les autres qui décident de rester paralysés dans cette peur.

🎁 Le conseil Cadot : Comme on dit : mieux vaut avoir des remords que des regrets.

Quoique tu fasses, quelqu’un te critiquera

Ça, c’est quelque chose que tu dois intégrer en première étape pour te débarrasser petit à petit de cette peur du regard des autres : c’est que quoique tu dises, quoique tu fasses, tu seras toujours « trop » ou « pas assez ».

👉🏻 Quand je fais des vidéos où je parle de mes échecs, je reçois des commentaires qui disent « haha c’est que t’es nulle en fait ».

👉🏻 Quand je fais un post où je parle d’une de mes qualités, je reçois des commentaires qui me disent « ça va le melon ? ».

Tu comprendras que de toute manière, quoi que tu dises, quoi que tu fasses, quelqu’un aura quelque chose à redire.

Autant faire ce que tu veux, dans ce cas, non ?

🎁 Le conseil Cadot : Tu ne pourras jamais plaire à tout le monde. Autant te faire détester pour ce que tu es vraiment que te faire aimer pour ce que tu n’es pas.

Si quelqu’un décide de ne pas t’aimer, quoiqu’il arrive il te critiquera

Dans l’excellent livre « Convaincre en moins de 2 minutes » de Nicholas Boothman, un passage m’avait vraiment interpellée. C’est celui-ci :

« Si les gens ne vous aiment pas ils ne verront que vos défauts et inversement. Certains verront votre assurance comme de l’audace, d’autres comme de l’arrogance. »

Et c’est très vrai. C’est pour ça que tu ne dois pas chercher à prouver que tu es quelqu’un de bien à quelqu’un qui est persuadé que tu ne l’es pas : c’est peine perdue, car quoiqu’il arrive, s’il a décidé de ne pas t’aimer, il te trouvera tous les défauts du monde.

Tu pourrais être parfait, il dirait “non y’a un truc qui cloche, il n’est pas net”.

Tu seras imparfait, il dira “ah, vous voyez : j’avais raison, ce n’est pas quelqu’un de bien”.

C’est pas super juste, mais c’est ainsi, et si tu veux t’en foutre, tu dois aussi accepter ça.

🎁 Le conseil Cadot : C’est pour ça qu’il faut essayer de débattre au minimum avec ceux qui, tu le vois, sont là pour t’attaquer. Personnellement, je le fais de temps en temps, ça dépend de mon humeur… Mais je suis d’un naturel assez belliqueux.

Mais la plupart du temps, les gens s’en foutent de ce que tu fais

L’être humain est par définition profondément égocentrique. Oui, même toi, même moi, même ton voisin.

Tu découvriras rapidement que personne ne s’intéresse autant à toi… Que toi.

Les gens ne passent pas leur temps à scruter, à commenter et à critiquer ce tu fais ou ce que tu dis.

Chacun est concentré sur son petit nombril, ses petites galères et gros problèmes… tout en pensant que tous les autres surveillent leur moindre faits et gestes.

Sauf qu’en fait : la plupart s’en fichent. Le peu qui te jugent le feront l’espace d’1 min, puis oublieront très rapidement.

🎁 Le conseil Cadot : Et comme l’a très bien dit Chantal sous mon post LinkedIn d’hier : rapidement, on se rend compte que ceux qui nous soutiennent sont plus nombreux que ceux qui nous critiquent.

Mes conseils pour t’aider à te détacher du regard des autres

Maintenant qu’on a passé le moment “prise de conscience”, je vais pas te laisser comme ça.

Je vais te donner quelques éléments qui vont t’aider à te détacher du regard des autres :

Si tu as peur de te lancer à cause du regard des autres :

• Demande-toi ce qui est le plus important : ce que les autres vont penser ou réaliser tes objectifs.

• Dis-toi que quoique tu fasses, tu seras critiqué : autant faire ce que tu veux !

• Mesure la différence gain et coût : si ce que tu as à gagner en te lançant est sûrement bien plus intéressant que quelques jugements de personnes que tu ne connais pas, alors lance-toi.

• Vas-y petit à petit : tu n’es pas obligé de commencer directement par une vidéo YouTube. Fais un petit post sur Insta ou LinkedIn, apprivoise, et va plus loin à chaque fois.

Si tu es déjà lancé mais que tu as peur des haters :

• Coupe les notifications : personnellement, sur mon téléphone il n’y a que 3 applis qui peuvent m’envoyer des notifs : messenger, message et whatsapp. Tout le reste, c’est coupé.

• Ne lis pas les commentaires s’ils t’angoissent, surtout sur Instagram et TikTok, où les gens sont les plus virulents.

• Si tu fais face à un hater ou à du harcèlement, ne le laisse pas s’installer : supprime et bloque. Ce sont tes réseaux, ce sont donc tes lois : tu as le droit d’être intransigeant et ne rien laisser passer. Crée-toi ta propre safe space.

• Coupe quand t’en as besoin et vide-toi la tête en faisant quelque chose qui te défoule ou t’évades : balade, course, art…

• Ne débats pas, surtout quand le commentaire de la personne est clairement fait pour t’humilier ou t’agresser. Le lion ne s’associe pas avec le cafard.

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Et si tu es bien décidé à t’en foutre et que tu veux te lancer sur les réseaux avec toutes les cartes en mains, sache que le14 et 15 octobre 2024 à Paris, je donne une formation avec l’un de mes partenaires privilégié : la Fabrique des Formats, centre de formation certifié Qualiopi.

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La question de la semaine 🧐

« Comment tu fais, toi, pour gérer les haters ? ».

— Une de mes amies, pendant une soirée.

Ça dépend de la plateforme. Sur LinkedIn, j’ai tendance à répondre au moins une fois, car généralement même les haters sont plus construis.

Mais s’ils vont trop loin, je bloque.

Sur Instagram et TikTok, je coupe directement la tête de l’hydre : je supprime et je bloque, car je sais que sur ces réseaux, la haine attire la haine. Donc je me protège. Et je peux te dire que je suis intransigeante, voire tyrannique.

Et j’en ai rien à foutre.

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A la semaine prochaine,

Juliette 🎁.