Comment se créer une base mail ?
Cet été, je t'aide à préparer une newsletter du tonnerre — épisode 133 ⚡️
Hello c’est Cadot 🎁,
Comment tu vas ? Chaudement, je suppose ?
Tout l’été, je t’embarque avec moi dans l’opération « Un été pour lancer ta newsletter », sponsorisée par… Mon livre, Le Pouvoir des Newsletters, aux éditions Vuibert.
Cette semaine, on commence le premier contenu autour de mon opération « Un été pour lancer ta newsletter », parce que tu as sûrement l’idée de lancer une news pour le mois de septembre.
Donc au lieu de t’y prendre à la va-vite le 2 septembre, la lancer le 4 et l’abandonner le 10 car tu as mal préparé le tout… Je te concocte toute une série de contenus (en plus de mon livre) sur LinkedIn et ma newsletter pour t’aider à t’emparer de ce formidable canal et prendre une longueur d’avance sur ceux qui décideront de la lancer en septembre.
On commence fort, en répondant à une question qu’on me pose tout le temps quand on parle de ce sujet c’est le fameux : « Mais comment faire pour avoir une newsletter, si on n’a pas de base mail à qui l’envoyer ? ».
Et tu sais quoi, tu as raison de te poser cette question, car c’est quand même le nerf de la guerre. Donc je te réponds.
Les différentes méthodes pour te constituer une base mail
1. Utiliser tes réseaux sociaux
Si tu es déjà lancé sur les réseaux sociaux, alors c’est l’occasion de les utiliser comme un levier pour ta future newsletter.
Au lieu d’attendre que tes followers visitent ton site et s’inscrivent via un encart que tu as mis dans le footer de celui-ci, fais des posts régulièrement autour de ta newsletter pour donner envie à ceux qui te suivent déjà sur les réseaux de recevoir tes missives.
Et ce, y compris quand elle n’est pas encore lancée : fais monter la mayonnaise !
🎁 Le conseil Cadot : Une fois qu’elle est lancée, continue de la promouvoir ! Tu peux soit teaser ta newsletter la veille de son envoi, soit en parler a posteriori. Ce sont deux manières de jouer sur la fameuse peur de louper quelque chose (ou FOMO, pour les bilingues).
2. Faire une opération « lead magnet »
Si tu n’as pas ou pas beaucoup d’audience sur les réseaux, ça va être coton d’obtenir une base mail intéressante rapidement. Dans ce cas, tu peux proposer ce que l’on appelle un « lead magnet ». Sa traduction littérale ? « Aimant à prospects ». Ça promet.
Ça peut être organiser un webinaire gratuit, un ebook spécialement conçu pour ta cible, un audit gratuit, l’accès à une formation en avant-première… Bref, une vraie contrepartie gratuite qui va inciter ta cible à te donner son adresse mail.
Evidemment, tu dois proposer tout ça en utilisant les réseaux sociaux pour le promouvoir, car pareil, si tu te contentes de le proposer sur ton site dans un petit encart… Ta cible passera sûrement à côté.
Le process ? Tu crées ton lead magnet, tu diffuses sur les réseaux (en organique, en ads, ou les deux), tu récoltes les adresses mails et tu envoie aux heureux inscrits leur lead magnet (tout ça peut s’automatiser, bien sûr).
🎁 Le conseil Cadot : Attention à proposer quelque chose de vraiment qualitatif, pour éviter d’avoir un taux de désabonnement immédiat trop important après l’envoi de ton lead magnet si celui-ci est déceptif. Pas de radinerie !
Tu veux créer une newsletter qui fidélise, fédère et vend ?
Mon livre « Le Pouvoir des Newsletters » est déjà dispo pour te donner toutes mes méthodes👇🏻
3. Proposer une réduction contre inscription
Tu as remarqué ? Beaucoup de e-commerces te proposent des réductions sur leur tout leur site lors de ta première commande, si tu donnes ton adresse mail. C’est également un lead magnet, mais je le mets à part des autres car on n’y pense pas toujours.
Donc si tu vends des produits physiques ou digitaux, ça peut être également une excellente manière de récupérer les adresses mails !
🎁 Le conseil Cadot : Evidemment, comme pour les autres lead magnet, il faut bien marquer en-dessous du champ de l’email que la personne consent à recevoir sa réduction/son lead magnet, mais aussi tes mails promotionnels et newsletters si elle partage son adresse mail.
4. Faire une campagne de ads
Tu as du contenu déjà diffusé sur les réseaux sociaux, notamment des carrousels et des vidéos ? Dedans, tu traites de sujets que tu vas aborder dans ta newsletter ? Tu peux les utiliser comme leviers ici aussi pour promouvoir ta newsletter… Via des ads.
Tu peux également créer des visuels spécifiques, pensés pour tes campagnes de publicité sur les réseaux, dans lesquels tu vas mettre en avant le bénéfice principal ou la promesse de ta newsletter, qu’il s’agisse de gagner du temps au quotidien, de comprendre mieux comment fonctionnent les finances… Ou de savoir comment se constituer une base mail.
🎁 Le conseil Cadot : Un petit budget suffit, mais un bon pilotage s’impose. Les ads ne sont pas à prendre à la légère : bien gérées, elles font des miracles, mal gérées, c’est une dépense pratiquement inutile.
5. Demander à ton réseau s’ils veulent s’inscrire
Dernière chose que tu peux faire : proposer à ceux que tu connais déjà de s’inscrire !
Qu’il s’agisse de tes anciens collègues, de ton équipe, de tes clients actuels ou de tes anciens prospects… Qu’est-ce qui t’empêche de te fendre d’un mail annonçant le lancement de ta newsletter et de leur proposer de s’inscrire ? Who doesnt ask doesnt get comme on dit.
🎁 Le conseil Cadot : En revanche, n’inscris jamais de force tes contacts à ta news sans leur demander. Même tes clients peuvent trouver ça gonflant, ça étiolera donc la relation. Mais on en reparle juste en-dessous.
Ce que tu dois absolument éviter quand tu constitues ta base mail
❌ Ne pas respecter la loi RGPD
La loi RGPD exige que tu doives recueillir le consentement des propriétaires des adresses mails auprès desquelles tu vas diffuser ta newsletter… Et que tu puisses le prouver. Donc si tu inscris de force, de facto, tu ne la respectes pas.
Elle dispose également que tu proposes à tes abonnés une manière facile et visible de se désabonner de tes mails. N’oublie donc pas le fameux “unsuscribe” en bas de mail.
❌ Inscrire de force
Il existe une subtilité dans la loi RGPD qui dit que tu ne dois jamais envoyer un mail à une adresse mail personnelle (donc qui finit par @outlook ; @gmail ; @yahoo, etc.) sans que cette personne t’ait donné son accord…
Mais que tu peux le faire auprès d’une adresse mail professionnelle, donc qui finit par @nomdetaboite ou @ton-groupe, etc.).
Cependant, c’est pas parce que ce n’est pas illégal que c’est une bonne pratique. Tu risques de créer beaucoup d’agacement et une grosse vague de désabonnement à ta news suite à son envoi… Ce qui va plomber ta délivrabilité ensuite.
Sois sincère : si demain tu reçois sur ton adresse mail professionnelle une newsletter à laquelle tu ne t’es pas du tout inscrit, est-ce que tu vas la lire avec plaisir ? Je suis pas sûre.
❌ Penser qu’un encart sur ton site suffira
Comme je dis souvent : une newsletter, ça ne sait pas vivre tout seul. Donc un simple encart sur ton site ne suffira pas pour récolter des adresses mails en continu. Tu dois absolument la promouvoir de manière très régulière.
Perso, ma news paraît le jeudi. Tous mes posts LinkedIn du mercredi, sauf exception, promeuvent l’édition du lendemain.
❌ Ne pas diffuser ta news car “tu n’as pas assez d’inscrits”
C’est dommage, car il faut bien commencer quelque part.
Et c’est pas grave d’avoir 30 inscrits ! C’est toujours 30 inscrits. Et y’a que toi qui voit le nombre exact des inscrits, donc tu n’es pas obligé de le partager à tout le monde.
Il vaut mieux avoir 30 inscrits vraiment intéressés que 1 000 qui s’en foutent.
❌ Acheter des listes
Cela peut paraître être une bonne idée sur le papier, mais c’est contreproductif. Non seulement, si certaines de ces adresses mails sont personnelles, tu es dans l’illégalité (car tu diffuses sans leur consentement), mais en plus, tu risques d’avoir un taux de désabonnement très fort…
Et donc de faire tomber tes prochains mails dans la case « spam ». Car plus de gens se désabonnent suite à ton envoi, plus les filtres anti-spams s’activent et t’attribuent des mauvais points.
Et plus tu as de mauvais points, moins tes prochains mails seront envoyés sains et saufs — soit dans la boîte de réception, et pas dans la case “promotions” ou “spam”.
Enfin, généralement, ces bases mails sont composées d’adresses mails obsolètes, pas du tout dans ta cible et surtout de personnes qui n’ont aucune idée de ce que tu fais et proposes.
Bref, c’est ce qu’on appelle “une fausse bonne idée”.
🎁 Le conseil Cadot : Avec une newsletter encore plus qu’avec d’autres contenus, tu dois jouer long terme. Préfère construire ta base doucement mais sûrement, progressivement mais proprement, plutôt qu’y aller comme un bourrin… Ce qui ne t’aideras pas à avoir des résultats, bien au contraire.
La question de la semaine 🧐
« Tu penses vraiment que tous les secteurs d’activité ont besoin d’une newsletter ? »
— Emilie, sous mon post LinkedIn d’hier.
Oui, je suis persuadée que tous les secteurs ont besoin d’une newsletter, car c’est un canal qui permet de nouer un lien privilégié avec notre audience, qu’elle soit composée de prospects, de clients actuels, de clients passés.
Or, quelle entreprise peut se passer de ce lien de proximité avec ses clients ? C’est ce qui fait la différence sur le long terme. C’est ce qui fait qu’on passe de simple entreprise à marque.
Et dans les secteurs dans lesquels c’est moins l’usage… C’est justement l’occasion de créer quelque chose d’inédit dans votre métier.
À la semaine prochaine,
Juliette 🎁.
j'adore !!!