Comment je me réconcilie petit à petit avec mon image
Vis ma vie de complexée qui s'expose - Episode 38
Bonjour mon arc-en-ciel 🌈,
C’est la première semaine d’août, que tu sois en vacances ou au taff, j’espère que tu vas bien.
Moi de mon côté ça roule, je t’écris depuis l’Espagne.
Mon programme ? Rigolade, piscine et sangria, donc on a vu pire, clairement.
Au fait, bientôt je serai dans le podcast de . Oui, je te balance ça comme ça, entre la poire et le fromage.
Je profite du fait qu’on soit en été et que donc il y ait moins de monde pour te parler d’un truc plus deep.
Si tu me connais un peu via LinkedIn, tu as peut-être vu passer certains de mes posts disant que j’ai un gros problème avec mon image.
Car autant quand je me vois dans le miroir, je me trouve pas trop mal.
Mais quand je me vois en photo et en vidéo, là, je pouvais en pleurer il y a encore quelques mois.
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Tout le monde a des complexes
C’est sûrement ce que tu me diras. Et c’est vrai.
Rares sont les personnes, en particulier les femmes, qui n’ont pas de complexes.
Je ne déroge pas à la règle : pas assez ceci, trop cela, j’ai pas mal de choses sur lesquelles je me dis « tiens si j’avais une baguette magique, je rectifierai bien ça ».
Mais dans la vie de tous les jours, ça, ça ne me pose pas vraiment de problème : j’ai confiance en moi, je rigole de certains défauts et je m’assume.
Sauf quand il s’agit d’une chose.
Mon plus gros complexe, c’est mon image en photo et vidéo
Si je m’aime plutôt bien « en vrai » et dans le miroir, dès qu’il s’agit de photo et de vidéo, et surtout de photos et de vidéos que je ne maîtrise pas (donc pas de selfie) : c’est la douche froide.
J’en viens même à me demander qui est la vraie Juliette. Quelle est celle que les autres voient ?
Est-ce que c’est celle que je vois dans le miroir ? Dans ce cas, ça va.
Ou est-ce que c’est celle que je vois en photo et en vidéo ? Dans ce cas, ça ne va pas du tout.
Mon ancienne psy me disait que ça avait un nom, c’est de la dysmorphophobie.
C’est un trouble psychique qui fait que tu sais pas exactement à quoi tu ressemble / que tu as un gros décalage entre ce que tu perçois de toi-même et la réalité.
Quoiqu’il en soit, ça avait quand même commencé à gangrener mes actions au quotidien.
Comment ça influence mes comportements au quotidien ?
C’est simple, avant de commencer à m’exposer pour porter mon business, et donc être obligée de me montrer un peu, j’évitais toute photo et vidéo, hors selfie (et encore).
Dès qu’un ami, collègue ou personne qui m’invitait dans son podcast postait une photo de moi, je la scrutais dans les moindres détails pour y dénicher le moindre défaut.
Si je voyais un défaut un peu trop proéminent, je n’utilisais pas la photo/la vidéo, voire lui demandait de la supprimer.
Par exemple, je n’ai que très peu relayé mon passage dans l’After Market, le podcast de
. Parce que je me trouve horrible sur la vidéo.Résultat : je passais à côté de beaucoup de souvenirs, je me cachais dès que je voyais un téléphone/appareil photo, et si je voyais un résultat qui me plaisait pas, ça me bouffait.
J’étais obsédée par le fait de me trouver moche/trop grosse/pas assez blabla, et ça me pourrissait les heures ou jours qui venaient.
Je n’ai pas de mal à être face caméra : je suis très extravertie, j’ai fais du théâtre, du podcast, etc. Mais ce qui me pose problème, c’est de me voir ensuite.
Aujourd’hui, je me réconcilie petit à petit avec mon image
Petit à petit, j’ai commencé à comprendre que si je voulais que ça fonctionne mieux pour moi dans ma com’ et mon personal branding, il fallait que je me montre un peu plus.
Car jusqu’à décembre 2022, presque aucun de mes posts LinkedIn ne comportait de photo de moi.
Depuis décembre 2022, c’est là où ça a commencé à décoller, et le fait de + me montrer n’y es pas étranger, j’en suis sûre.
Poussée par Nihal Mougamadou, mon associé et par
, qui produit les vidéos que je fais aujourd’hui, je décide de commencer à faire de la vidéo au mois d’avril, en me disant que ça fera aussi partie de ma thérapieEt j’ai bien fait, puisque ma première vidéo publiée a fait 3,7M de vues sur TikTok, dont 1,8M en 24H.
Je travaille en même temps sur le sujet de manière psychologique avec mon coach Benjamin Wahiche pour aller plus profondément sur ce problème d’estime de moi que j’ai.
Parce que tout part de là.
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Est-ce que je m’accepte plus aujourd’hui ?
Je vais pas dire qu’aujourd’hui je suis réconciliée avec mon image, pas du tout. Je me trouve toujours moche/ne me reconnaît pas sur 95% des photos de moi qui sont prises par les autres, trop grosse en vidéo, etc.
Cela dit, ça ne fait que depuis fin mai que je m’expose en vidéo sur les réseaux sociaux.
C’est encore tout récent.
Mais disons que j’accepte un peu plus de me dire : oui, c’est moi, je suis pas parfaite dessus, mais c’est pas (si) grave.
Là où j’ai le plus avancé, c’est qu’aujourd’hui, je ne fais plus refus catégorique et systématique d’appareils photos ou caméra.
Je ne les accepte pas pour autant à chaque fois, mais de plus en plus.
Et surtout, j’apprends à me dire : c’est ton image sur le moment pas ta vraie image ou la vraie personne que tu es.
En vrai tu te sens bien mieux, tu le sais, et les gens qui te connaissent le savent aussi.
Et c’est le plus important pour moi.
Paradoxalement, les critiques sur mon physique me passent au-dessus
Pour faire un petit point là-dessus, il faut savoir que, vu que je suis une femme qui s’expose sur les réseaux, évidemment la plupart des critiques qui me sont adressées sont sur mon physique.
Car les femmes sont toujours réduites à ça. Tu vas sur les vidéos d’un mec, à moins que celui-ci ait un gros défaut physique, personne n’en parle.
Mais, on s’égare. Je ferai mon pamphlet féministe plus tard.
Donc, évidemment, je me prends des commentaires bien méchants sur mon physique.
Mais paradoxalement, ça ne me fait absolument rien.
Et pourtant je m’en suis pris, de la violence verbale dans mes vidéos.
L’explication que j’ai trouvé est le fait que le problème d’image que j’ai n’est pas corrélé au regard des autres.
Mais bien à mon propre regard, que je dois dompter, puis adoucir.
La question de la semaine 🧐
« Pourquoi tu dis que tu as un problème avec ton image alors que tu publies des photos de toi où tu es belle ? ».
— Un ami, pendant un apéro.
Alors justement, déjà que je reviens de loin par rapport à mon image, poster des photos où je ne me sens pas au top, c’est encore trop difficile pour moi.
Je poste déjà les vidéos alors que je m’y trouve vraiment pas ouf, donc j’y vais petit à petit.
Un jour viendra peut-être où j’arriverais à poster des photos de moi où je suis pas maquillée, pas coiffée, pas en selfie. Mais pour l’instant c’est au-dessus de mes forces.
Je commence tout juste mon travail de réconciliation, j’ai donc besoin d’être dans le contrôle.
Tu as envie de me poser une question ?
Fais-le en commentaire de ce post ou envoie moi un message (LinkedIn, Instagram, pigeon voyageur…) !
Un grand merci à Revoltrain, mon sponsor, qui soutient cette édition.
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A la semaine prochaine,
Juliette 🎁
❤️❤️❤️
Très encourageant, bravo pour ton apprentissage 👏